Japon d'après-guerre : pauvreté, mort, syphilis et prostitution. Sans doute le film le plus noir de Mizoguchi. Le plus violent aussi. Nous sommes en 1948 et le néo-réalisme italien triomphe. Mizoguchi filme dans les ruines de la ville d'Osaka le calvaire de femmes que rien ne prédestinait à une telle descente aux enfers.
Ici les hommes s'ils sont toujours responsables de la misère des femmes ont un rôle très secondaires. En effet la violence des femmes entre elles est ici hallucinante.
Mizoguchi nous plonge dans un Japon meurtri et le spectateur n'en sort pas indemne.
Très impressionnant.