Punch drunk Love
Ben ouais, notre héros abruti de violence s'appelle Love, ce qui ne doit pas être un hasard... Mais revenons à nos moutons, ou plutôt nos brebis...galeuses. Le film, bizarrement appelé les poings...
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le 6 juin 2014
35 j'aime
5
Un très bon film mais d’une grande dureté. Evidemment, avec un film ayant comme sujet la relation entre un père et son fils dans l’univers carcéral, on ne s’attend pas à un film joyeux.
Ce film est dur parce qu’il n’y a pas d’échappatoire à la violence : du directeur de prison au nouveau codétenu, tous sont inhumains, peut être a l’exception d’Oliver , le gardien qui tente désespérément d’apprendre aux prisonniers a maitriser leur impulsivité. Mais pour Oliver pas d’espoir non plus : à l’image des personnages de Zola, écrasés par le déterminisme, les prisonniers reviennent encore et toujours à la violence. Pas d’espoir, malgré les groupes de paroles et la cohésion.
J’ai été déboussolé par le fait qu’on ne puisse pas s’attacher au « heros » , Eric Love. Souvent plein de bonnes volontés mais qu’il gâche par des moments où il sort de ses gonds , des moments longs et éprouvants pour le spectateur. Jack O’Connell est excellent dans son rôle , idem pour Ben Mendelsohn qui interprète son père.
Quant au réalisme de l’intrigue, il est bon , on est plongé dans un film ultra réaliste , tous les sujets qui caractérisent la prison sont présents : attaques aux lames de rasoir , homosexualité entre detenus , le « mitar » ,c’est-à-dire le quartier disciplinaire … tout est là .
J’ai été bien plu decu par la fin du film et le père de Éric love qui subtilise les clés aux gardiens après l’avoir assommé et qui effectue des allers retours sanglants entre le mitar et sa cellule. cela n’aurait pas été possible dans la réalité . Il s’agit d’un film qui cherche a être réaliste, a reproduire l’univers des prisons et cette fin n’est pas adequat avec le reste de ‘l’intrigue
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Créée
le 4 juil. 2015
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