Une femme qui sait toujours où se trouve son mari, ça s’appelle une veuve !

Une femme qui sait toujours où se trouve son mari, ça s’appelle une veuve !

Pas bien terrible même si pour nous accrocher, ça démarre sur les chapeaux de roues !

C'est comme le TGV : ça va tellement vite qu'on n'a pas le temps de s'essuyer dans les WC qu'on est arrivés à destination...

C'est le dernier des quatre film de Steve Mc Queen (1969/ ----) qu'il réalise et co-écrit ici...

Ne pas confondre avec l'acteur : on ne sait jamais !...

L'idée de base était bonne : faire endosser à des veuves les dettes de leurs maris.... Hélas, ce n'est guère empathique, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué et on finit par se demander si on n'est pas tombé en Ukraine un jour de 2022-23 tant ça pétarade de tous les côtés sans savoir quand ça va finir !

Le casting n'est pas une réussite non plus et pour couronner le tout, Hans Zimmer n'a pas créé là la musique de film qui le rendra célèbre !

Pire, la prise de sons présente des variations de volume obligeant à jouer de la télécommande si vous ne voulez pas réveiller les voisins...

Les images n'ont rien d'exceptionnel et mon tout tout ne promeut pas Chicago comme destination touristique de rêve...

Bien sûr, il y a les courses de stock-cars, les poursuites mitraillettes au point, et personnellement, je suis las de voir ces films qui se ressemblent tous et pataugent dans l'hémoglobine de la violence... On a voulu faire du grand spectacle là où les grandes douleurs sont muettes ! Grosse déception...

Le bide commercial mérité d'ailleurs en France où les armes adulées aux US ne sont pas confondues avec les armoiries familiales, pays pacifique dont les spectateurs doivent en avoir marre comme moi, de ces films prévisibles ou standardisés qui semblent tous se ressembler :

482 005 spectateurs dans nos salles, mais la Fox enregistrera quand même une rentabilité mondiale de 186 %...

Il y aurait donc encore un marché de niche pour ce genre de navet bruyant et insipide... Ah, heureusement, il y a Liam Neeson, 66 ans lors de ce tournage, et qui essaie de nous faire croire à ce gloubiboulga de scénario mais ne semble guère plus lui, croire au Père Noël non plus : désabusé ? Quand on tourne encore comme un malade, on ne joue plus, on ne crée plus on va faire du travail à la chaîne...

la trois (RTBF) le 03.04.2023-RTL9 le 08.10.2023-