Hier je suis allé voir le film de Eran Riklis avec Golshifteh Farahani "Lire Lolita à Téhéran".
Pleine d'espoir après la révolution islamique qui a renversé le Shah d'Iran en 1979, Azar Nafisi, professeur de littérature américaine, revient à Téhéran avec son époux.
Le rêve fou de liberté, de modernité et de progressisme va très vite laisser la place au cauchemar islamique. Oppression/répression des femmes dont le seul crime est d'être femmes.
Tout commence par le port du voile obligatoire que surveille les gardiens de la révolution qui se font de plus en plus présents et cruels.
Le film témoigne de l'épopée solitaire, secrète de femmes intelligentes, brillantes et courageuses à qui il est interdit d'accéder aux mêmes droits, au même savoir, au même pouvoir que les hommes.
Elles se retrouvent en secret dans un salon de lecture de livres forcément interdits.
Oui, ça commence par le voile jusqu'à leur invisibilation. Les femmes iraniennes refusent de se laisser impressionner par le bruit des balles et les coups de fouet, le viol quand ce n'est pas la lapidation par les pierres.
Je ne comprends pas qu'une féministe digne de ce nom puisse défendre le port du voile, symbole d'oppression des femmes par les hommes.