Synopsis
Joel (Dylan O’brien) est amoureux d’Aimee (Jessica Henwick) avec un I et 2 e c’est très important. Malheureusement après la destruction d’un astéroïde avec une arme nucléaire, la terre devient un monde infesté de monstres et les deux amoureux se retrouvent dans deux bunkers à 150 km de distance. Après 7 ans sans la voir, Joël prend son courage à deux mains et part affronter ce monde pour rejoindre sa douce et tendre.
Avis
Je vais citer mon avis en deux temps, les principales qualités puis les défauts. Le film étant un gros « moué » pour moi c’est-à-dire ni un bon ni un mauvais film je vais essayer de séparer la chose en deux pour mieux exprimer mon avis.
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L’introduction du film en forme de petit dessin animé pour expliquer le tout est vraiment le meilleur moment du film. C’était une belle manière de nous introduire dans l’histoire et de poser les bases.
Les acteurs s’en sortent vraiment pas mal (malgré des dialogues limités), Dylan O’brien est bon, le chien est fantastique et le reste du casting ne s’en sort pas si mal. C’est en grande partie grâce à cela que l’empathie tient, et sans ça le film serait une vraie catastrophe ambulante alors bravo à eux.
Le bestiaire est vraiment diversifié, on a droit au ver, aux crapauds, aux similis hippocampes translucides, aux abeilles, aux crabes est toujours visuellement cohérent. C’est un vrai festival de monstres est sur ça les promesses du film sont 100% tenues.
Un scénario faible, avec des deus ex machina, des facilités scénaristiques, mais surtout des niaiseries tout du long. L’aspect love du titre c’est juste un bon gros moment de niaiserie, tout le monde il est gentil dans le monde post apo. Même le méchant il est gentil… Bref c’est vraiment niais et binaire aucune profondeur et des textes proches du néant dans l’occiput frontale autrement appelé cerveaux.
Une mise en scène inexistante parsème ce film. Rien ne nous est raconté grâce à la caméra ce qui rend la grammaire filmique du long métrage extrêmement pauvre et par moment proche de l’incompétence (certain champ contre champ sont infects).
On sent une très forte inspiration de « bienvenue à zombieland » et ce film en prend les quelques qualités mais aussi tous les défauts. Et c’est bien dommage car j’ai l’impression qu’on n’était pas si loin de la bonne surprise de l’année.
Le moué du film
Autant le jeu d’acteur et le charisme de Dylan O’brien sauve de la noyade ce film sympathique mais cela n’en fait pas pour autant un film incroyable. La faute à un scénario famélique et une écriture des dialogues inexistante. Beaucoup de choses sonnent fausses (je l’ai vue en VOST donc pas à cause de la VF). En résumé un film popcorn, sans grand intérêt mais pas déplaisant à voir non plus. Si vous voulez poser votre cerveaux ce film est une bonne option, ceux qui veulent plus de profondeur fuyez pauvre fou.