Marche et fait la grève...c'est un peu mieux !

Alors, ce divertissement marche impec’ dans sa qualité de visionnage et son rythme prenant. Le suspense est palpable, les personnages sont émotionnellement justes, et franchement, c’est un bon film — dans le fond comme sur la longueur (et Dieu sait qu’ils en parcourent, des kilomètres).

On suit environ 49 participants qui se font buter un par un par des militaires en rut de sadisme. Le film ose mélanger drame et épouvante avec une vraie réflexion sur la cruauté et le poids culturel de ses crimes.

Bien sûr, c’est tiré d’un roman de Stephen King, un des plus grands écrivains de tous les temps. Et dans le palmarès de ses adaptations ciné — Shining, Carrie, Les Évadés, La Ligne verte, Ça, Misery, Christine… — tous des chef-d'œuvre du cinéma,

celui-ci se place plutôt bien dans la catégorie des réussites.

Là où Marche ou Crève veut frapper fort, c’est dans son ambiance : entre tension, humour noir et absurde, et une certaine incompréhension au début qui crée justement un vrai suspense.

Bon, faut le dire : certains personnages se font culbuter par les balles comme la pauvre tarte dans American Pie.😭

Mais malgré ce carnage, c’est peut-être le meilleur film de la production Ace. Et la fin, parlons-en : un retournement de situation imprévisible, plein d’émotion ou le sacrifice s'inverse...

Des personnages auxquels tu t’étais attaché se font éliminer les uns après les autres, dans une atmosphère tendue, parfois hilarante.

Mention spéciale à ces gags visuels absurdes, comme le pauvre gars qui a la diarrhée et se fait buter — “ça lui a coupé la circulation du trou du cul”

ou le pauvre gars qui fait une crise d’épilepsie et qu’ils butent quand même. Il n’avait clairement pas assez souffert d’avoir gigoté comme un poisson hors de l’eau… alors ils lui tirent une balle dans le carafon... 😬

A partir du moment où il reste cinq ou six survivants, tout devient dépressif : les mecs se suicident les uns après les autres, sans trop savoir pourquoi.

Je pense qu’ils n’ont juste pas eu le temps d’éteindre la lumière, et maintenant ils ont des ampoules au bout du petit doigt de pied. Heureusement, j’ai Arnigel pour les soigner.

Bon, malheureusement, Arnigel ne soigne pas les trous dans la tête ni les maux de tête...

Le film commence comme une simple randonnée et finit en un carnaval d'intellect absorbé par le goudron...

Franchement, j’ai pas grand-chose de négatif à dire : il m’a bien fait rire, il est parfois gore juste ce qu’il faut, la tension reste soutenue sans être étouffante, et surtout — pour un film où les personnages font littéralement que marcher — y’a de l’action et aucun ennui.

C’est ce mélange entre lenteur apparente et tension constante qui rend Marche ou Crève étonnamment captivant.

Pas un chef-d’œuvre, mais une belle surprise : un film qui marche… et qui fait marcher ton cerveau en même temps.

Mais malheureusement pas cela des personnages dans ce film qui font frire leur cerveau sur le goudron en plein soleil...

Quelle drôle de vacances !!!