Le film qui fait monter le taux de glycémie.

Ce film, je ne le déteste pas, je ne l'aime pas particulièrement non plus. Il faut dire qu'un biopic rose bonbon sur Marie-Antoinette, je trouve l'idée en soi intéressante, mais Sofia Coppola en fait trop. L'impression que l'on peut avoir après le visionnage, c'est un peu celle que l'on a après une indigestion de fraises Tagada, macarons à la fraises, de jolis rubans roses ou de robes à dentelles (rajoutez à cela tous les trucs "girly" imaginables). Et ça fait mal au ventre.
Un autre problème qu'a le film, c'est une première partie qui s'étiiiiiiiiire, quitte à appuyer sur le bouton de la télécommande pour voir la suite plus vite.
Le scénario, ben c'est très (très) approximativement la vie de Marie-Antoinette à Versailles. On insiste particulièrement sur la recherche d'évasion de la reine dans les fastes les plus excentriques. Justement, la reine, parlons-en. Bon, déjà, je ne suis pas fan de Marie-Antoinette (le personnage, pas le film). Dans toutes ses représentations en film/anime/roman, elle m'énerve, et la Marie-Antoinette de Kirsten Dunst, pourtant bien interprétée, ne déroge pas à la règle. Car oui, on est face à des interprétations de bonne qualité, Jason Schwartzman en tête, avec un Louis XVI touchant.
J'en oublierais presque de parler de la musique. Ici, Sofia Coppola a pris un pari risqué: intégrer de la musique moderne dans un film d'époque. Bizarrement, ça fonctionne assez bien. Bon, faut dire aussi que la b.o. est de qualité (Joy Division, Aphex Twin, pour ne citer qu'eux) et que du Patrick Fiori ou du Richard Clayderman n'auraient peut-être pas eus le même effet.
Le départ de Versailles est assez émouvant. Après, on peut regretter de ne pas voir Marie-Antoinette passer sous la guillotine (et pas Louis XVI, hein, parce que Jason Schwartzman on y touche pas!).