Je suis tombé par hasard sur ce film en cherchant dans la liste des "films catastrophes" pour me faire mon petit ciné débile du dimanche aprèm. Donc, comme je les avais déjà presque tous vu, je scrolle, je scrolle, je scrolle, pour tomber sur... Melancholia. Alors bon oui d'accord, c'est un "film catastrophe", mais soyons honnête, si vous aviez envie d'un film avec des vagues de 20 m et des volcans en éruption comme moi, vous pouvez passer votre chemin. Mais mis à part ce petit décalage de classification, il s'agit d'un très bon film. Jouant justement sur la corde opposée aux "Crac, boom, pewpew, glouglou" précités.
Sans spoils:
Melancholia est un film esthétique et contemplatif, et pas trop malaisant pour une fois quand on connait le réalisateur. Les premiers tableaux ne sont pas représentatifs du film qui se veut réaliste, attaché au réel de ses personnages, ce qui vient renforcer le coté extraordinaire de l'angoisse et de la menace qui pèsent sur eux. Au delà de parler de la dépression et de la mort (charmant programme) Melancholia traite avant tout de notre rapport au réél, à notre point de vu sur les choses, à l'ambivalence des phénomènes et à la neutralité fondamentale des événements. C'est une métaphore de la vie en générale et un bon test pour apprendre à être heureux.
En bref, un film beau, lisse sans être pauvre, et qui offre beaucoup de pistes de réflexion pour peu qu'on soit vigilant à la symbolique et un peu sensible à l'absurdité de la vie.