Mulholland Drive par hernstburgler
Là encore c'est du Lynch. Plus l'âge avance, plus on sent qu'il a envie de paumer son monde l'ancien. Mais une fois trouvé les clefs (pas la triangle), on comprend, alors j'explique (bon, je rassure, c'est un reportage sur l'affaire qui m'a tout expliqué).
Le film est un rêve (en tous cas les 2 premières heures). Une jeune fille débarquée de son bled souhaite faire carrière à Hollywood. Se heurtant à la dure loi des producteurs et à la dure concurrence, la jeune ambitieuse décide de faire tuer sa rivale. Ce n'est pas vraiment ce qui lui permettra de percer, pauvre dépressive droguée qu'elle est. Elle trouvera dans le suicide sa délivrance, c'est triste, mais que voulez vous, that's life ma petite Bernadette. Là, je vous ai raconté les dernières minutes du film.
Les deux premières représentent un rêve, que la pauvre bientôt suicidée imagine, triste qu'elle est de ne pas voir son fantasme réalisé. Voilà, c'est fait.
Le film est toujours réussi, esthétiquement parlant. Mais pour le coup, Lynch s'amuse trop avec le spectateur. J'aime bien m'amuser, mais là, il commence à m'ennuyer. Alors je dis oui, car c'est quand même sympa, très propre et quand même pensé. C'est donc à voir, mais attention à ne pas poursuivre dans la direction (prise avec Lost Highway, et qui malheureusement prend une mauvaise tournure avec Inland Empire) ...