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Je prends le coca
C'est une comédie romantique sado-maso soft. Ni plus, ni moins.
Elle ne révolutionne pas le genre, elle l'explose encore moins. Alors je ne comprends pas pourquoi tant de cinéphiles s'extasient devant ce film, certes ni niais ni désagréable, mais ni franchement drôle ni profondément bouleversant non plus, et en tout état de cause ouvertement mainstream. Parce que, dans "My sassy girl", rien ne va très loin : les épreuves infligées au héros tiennent plus de la gaminerie que de la torture, et le secret de l'héroïne, assez banal d'ailleurs, affadit considérablement son personnage en lui ôtant tout mystère. Tant qu’à faire, j’aurais préféré connaître le secret du héros qui le pousse à subir toutes ces avanies. Moi, personne ne va m’imposer un café si j’ai envie de boire un coca. Enfin bon, je ne vais pas refaire le film, or le film ne va pas refaire l’amûr.
Reste que j'ai passé un moment plutôt plaisant à regarder ce teen movie un peu trop sucré, mais dosant émotion et burlesque avec une variété suffisante et une habileté certaine. Mais je m'attendais à passer un moment intense. Et là, je suis tombé de haut.
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le 16 sept. 2016
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