Nobody knows narre la condition d’enfant caché et de l’absence d’une mère, relatant les bévues d’une femme inapte. Les silences y sont particulièrement éloquents. La subtilité, la tendresse et la justesse apportées au métrage sont claires de cette histoire de gamins livrés à eux-mêmes. Dans ce métrage apothéotique, la finesse de la réalisation paraît, définitivement, dégarnir, petit à petit, toute l’âpreté des hommes. Le réalisateur filme répétivement et inlassablement la routine, ces petits riens du quotidien.