Basé sur un court métrage d'animation, Numéro 9 arrive trop tard. Pas le charme de l'animation traditionnelle, pas assez innovant pour de l'image de synthèse, ça laisse sur sa faim. Rien ne peut éveiller longuement l'intérêt du spectateur. Au milieu de tout les débris d'univers apocalyptiques déjà connus, les personnages passent leur temps à faire de gros yeux sensés émouvoir, mais entre Wall-E et le chat chapeauté de Shrek 2, les numéros ne font pas le poids. Et tout simplement, c'est déjà fait...
1h20 qui semble durer plus de 2 heures... Une narration convenue, un développement sans aucune surprise et un best-of de tous les clichés possibles et inimaginables des films d'animation. Au final, on peut résumer Numéro 9 à des petites poupées faites de bric et broc échappant à des gros monstres, tout en criant des chiffres.