Ce live-là, c’est pas juste un concert enregistré, c’est une empreinte. Odezenne au Zénith de Paris, c’est un album qui respire, qui tremble, qui vit et qui, personnellement, est devenu une part de moi. Je l’ai écouté en boucle, je l’ai ressenti dans les tripes. C’est un moment suspendu, une déclaration d’amour brute.
Ça touche, profondément. Parce que c’est humain, justement.
Le public est un personnage à part entière. Il ne fait pas que chanter : il accompagne, il soutient, il prolonge. On sent dans chaque cri, chaque chœur, une ferveur presque tendre, comme si tout le monde dans la salle était là pour les mêmes raisons : pour survivre à quelque chose, pour se retrouver, ou juste pour sentir.
Et si l’album est déjà bouleversant, le film qui l’accompagne le sublime encore. C’est beau, c’est brut, c’est intime sans jamais être impudique. Le montage, la lumière, les silences .. tout est pensé pour transmettre, pas pour impressionner. On est dans la salle, avec eux. On vibre, on pleure, on sourit.
Odezenne au Zénith, c’est un cri d’amour, un témoignage de foi en la musique vivante, et surtout, une preuve que ce groupe touche là où peu osent aller. Si vous ne l’avez pas encore écouté, faites-le. Vraiment. Il y a des concerts qui passent, et il y en a d’autres qui restent. Celui-là, il reste.