Budapest, 1957
La virtuosité de László Nemes nous a subjugués dès Le fils de Saul et a moins fonctionné avec Sunset. Avant son alléchant projet français autour de la figure de Jean Moulin, Orphan renoue avec une...
le 5 oct. 2025
Pour son troisième long métrage après le remarquable "Le Fils de Saul" (2015) et le vertigineux "Sunset" (2018), le réalisateur hongrois László Nemes nous plonge au cœur de la Hongrie de 1957 (un an après l'échec de la révolution contre l'URSS), par le biais du destin d'un jeune garçon juif placé dans un orphelinat pendant la seconde Guerre Mondiale et récupéré par sa mère quelques années après.
Le récit décline une quête identitaire du jeune Andor, incarné de façon épatante par Bojtorján Barábas confronté à l'apparition d'un homme rustre (menaçant Gregory Gadebois) qui prétend être son père. Entre l'atmosphère politique opprimante de la rue avec la persécution des juifs et l'arrivée de cet étranger, l'équilibre du garçon se trouve fragilisé et l'interprétation du novice acteur amène ainsi l'émotion que le scénario peine parfois à transmettre.
La splendide mise en scène en pellicule au format 4:3 aidée par une impressionnante reconstitution méticuleuse et une superbe photographie sépia amplifient l'ambiance oppressante et l'authenticité de la lente narration.
Cette œuvre intime (hommage à son père) fascine formellement, mais le scénario moins puissant que lors de ces deux précédents films amoindrit l'engouement de l'ensemble.
Créée
le 5 oct. 2025
Critique lue 13 fois
1 j'aime
1 commentaire
La virtuosité de László Nemes nous a subjugués dès Le fils de Saul et a moins fonctionné avec Sunset. Avant son alléchant projet français autour de la figure de Jean Moulin, Orphan renoue avec une...
le 5 oct. 2025
PLAIRE, AIMER ET COURIR VITE (2018) de Christophe Honoré Cette superbe romance en plein été 93, conte la rencontre entre Arthur, jeune étudiant breton de 22 ans et Jacques, un écrivain parisien qui a...
Par
le 11 mai 2018
36 j'aime
7
MOI, TONYA (15,3) (Craig Gillespie, USA, 2018, 121min) : Étonnant Biopic narrant le destin tragique de Tonya Harding, patineuse artistique, célèbre pour être la première à avoir fait un triple axel...
Par
le 19 févr. 2018
34 j'aime
2
LA VILLA (14,8) (Robert Guédiguian, FRA, 2017, 107min) : Cette délicate chronique chorale aux résonances sociales et politiques narre le destin de 2 frères et une sœur, réunis dans la villa familiale...
Par
le 30 nov. 2017
31 j'aime
4