Les décors sont beaux, Jennifer Lawrence est canon, le film a le charme de la double évocation (on est clairement entre 2001, l'odyssée de l'espace et Shining) et le dilemme moral du héros laisse quelques minutes espérer que le film va prendre un minimum d'épaisseur.
Mais Passengers n'a d'autre ambition qu'une certaine inspiration visuelle et, du scénario aux dialogues, en passant par les enjeux émotionnels, il plafonne au niveau d'une romance de téléfilm bien fade.



AlexandreAgnes
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le 3 mai 2023

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Alex

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