A part le vilain jeu de mot du titre de cette critique, que retenir de Pleasantville ? Un peu dans la veine de La Rose Pourpre du Caire (Woody Allen), on a des jumeaux, David et Jennifer, qui sont propulsés dans une vieille série en noir et blanc des années 50 - Pleasantville. Evidemment, le contact fait des étincelles, et les deux héros ne tardent pas à faire découvrir aux autres LA COULEUR.
Personnellement j'ai trouvé que l'aspect visuel était vraiment bien traité, avec les passages N&B/Couleur par petites touches progressives et une reconstitution des 50s assez sympathique. En ce qui concerne l'histoire, on a une sorte de fable sur la différence, l'acceptation de soi/de l'autre, non sans quelques parallèles avec la situation des noirs américains à cette même période (je pense notamment à la séparation dans le film des "vrais citoyens" et des gens en couleurs, les persécutions etc.). Les acteurs, de leur côté, sont irréprochables, et j'ai même apprécié de voir Reese Witherspoon dans un registre un peu "bad girl" pour changer :)
Pour résumer, c'est agréable à regarder, autant du point de vue du contenu que de la forme, et c'est original, donc un bon investissement de votre temps ^^