Port du désir par inspecteurmorvandieu

NiLe capitaine Lequévic s'apprête à renflouer un cargo coulé appartenant à des malfrat ne souhaitant pas du tout qu'on exhume sa marchandise. Mais auparavant, le personnage de Jean Gabin doit renflouer une fille perdue. Elle est un des nombreux personnages qui gravitent autour du port de Marseille, ni folklorique comme chez Pagnol, ni touristique. C'est même un coin qu'on n'a pas envie de fréquenter tel que le filme Edmond T. Gréville...(L'endroit s'est refait une beauté depuis cette époque)

Bars glauques, prostituées et michetons, truands, quelques marins tout de même, forment un mini intrigue populiste à la mode Gabin, un mini drame sentimental façon Henri Vidal, une petite histoire de gangsters dans ce qui se présente comme un agglomérat un peu artificiel. Le sujet n'est pas vraiment intéressant d'ailleurs, et c'est plutôt le reflet de cette faune portuaire cosmopolite qui maintient le film à flot.

Un film qu'on ne risque plus de voir passer à la télévision, avec ses termes racistes et ses femmes giflées...

"Le port du désir" -un peu ronflant comme titre- se conclut de manière théâtrale et précipitée et résume assez bien la complaisance scénaristique de l'ensemble.