Aujourd’hui, je vous parle du documentaire "Pussy Riot, une prière punk" de Mike Lerner et Maxim Pozdorovkin, que j’ai noté 8 sur 10. C’est une œuvre qui m’a marqué par la force de son message, bien plus que par sa forme. Elle raconte l’histoire du groupe féministe Pussy Riot, arrêté après une performance dans une cathédrale à Moscou, et met en lumière un système judiciaire instrumentalisé par le pouvoir politique et religieux.
Ce qui m’a vraiment touché, c’est que derrière les cagoules et le choc médiatique, le film montre des femmes déterminées, conscientes, qui prennent de vrais risques pour défendre la liberté d’expression. Le documentaire prend clairement parti — parfois un peu trop — en ne donnant pas beaucoup de place aux points de vue opposés, mais ce choix s’inscrit dans un engagement fort, cohérent avec le sujet.
Visuellement, c’est assez sobre, mais ça fonctionne : l’essentiel est dans le regard, les mots, les silences du procès. C’est un film qui dérange, qui questionne, et qui rappelle que l’art peut être un acte de résistance.
Voilà pourquoi je lui mets un 8/10 : ce n’est pas un film parfait, mais c’est un film nécessaire.