Pyramide | The Descend au coeur de L'Egypte !

Après avoir offert au cinéma d'horreur des années 2000 ses heures les plus sanglantes, notamment avec Haute Tension, le remake de La Colline à des Yeux ou encore Mirrors, Alexandre Aja et Grégory Levasseur ont changé de casquettes (le premier est devenu producteur, le deuxième réalisateur) pour réaliser un film d'horreur à la Found Footage qui n'est pas sans nous faire rappeler le film The Descend intitulé Pyramide. A première vue des Bandes annonces le film avait l'air alléchant mais je dois avouer que c'est les noms des réalisateurs et producteurs de l'horreur Frenchie qui m'ont laissé voir ce nanar. En effet nous sommes très loin des réalisations passée que j'ai pu citer au début de ma critique. L'idée de base était pourtant originale: une Pyramide enfouie jusqu'à deux cents mètre sous sol avec pour particularités de n'avoir que trois côtés au lieu de quatre habituellement . Une fois à l'intérieur nous pouvons découvrir les décors somptueux [ Ceci restera le seul point positive de ce film ]

Le style found footage, éculé depuis un moment, n’aide pas le film dans sa recherche de sa tension. L’art du teasing et du hors-champ fonctionne au rabais. On est condamné à voir quasiment rien durant une bonne heure et il faut attendre les dernières scènes pour vraiment être confronté à la créature qui traque le petit groupe. Levasseur n’assume pas totalement son parti-pris de mise en scène et se permet d’introduire de temps à temps des plans venant d’une caméra extérieur à l’histoire. Le manque de cohérence saute aux yeux et joue en défaveur du métrage puisque les plans les plus sympathiques interviennent lorsqu’on sort d’une des caméra d’un des personnages. On aurait aimé voir ce qu’aurait donné cette histoire si tout avait été mis en image de façon plus classique. De ce choix de mise en scène découle pleins d’autres défauts.
Comme la lumière. On est plongé dans un noir fade, duquel ne se dégage aucune ambiance pesante. Le sentiment de claustrophobie n’émerge jamais. On a carrément envie de dire que le film sonne cheap dans sa teneur visuelle.