Rois & Reine par Filmipe

Admonestation; comme cette abstraction à la douceur: l’hystérisation des rapports comme la traduction idéale de ceux-ci (comme un peintre, fauve, exagère une couleur fausse afin de nous traduire une sensation, un affect intempestif que la proximité réaliste souffre mal). Esthétique métastase; gangrène doucereuse et rhizomatique; sans linéarité parce qu’avance vampirisant, avance phagocytant. Modernité, chancèlement, claudication; autant de formes qui exhument, excèdent, dénaturalise vers. Comprendre l’appauvrissement du fantôme; c’est qu’il est un défaut d’incarnation excessive; alors qu’il conviendrait qu'il fut un défaut d’incarnation, une absence, une incomplétude, un jeu empêché, incapacité; il n’en est que redoublement, hystérisation qui court après la modeste hystérisation qui présidait au jeu d’antan; si ceci est à mettre au crédit du film, à son émule, j’anticipe les critiques, ce n’est que par une tautologie vaine, tautotolgie filmique qui n’acte pas de la qualité temporelle du fantôme et du revenant. Le théâtre comme point ou contrepoint réaliste; deterritorialisation pure ou se concentre, s’enchevêtrent passé (le tropisme traumatique, le Nom du père) et actualisation théâtrale hystérisé; ou plutôt virtuel dramatisé de situations que le réel ou le présent du film recueille en ses petites béances: rêves et raines, rengaines.