Rouges étaient les lilas par inspecteurmorvandieu

Parmi tous les nanars que Jean-Pierre Mocky a tournés au 21ème siècle, sa création originale "Rouges étaient les lilas" mérite sûrement d'être sur le podium des plus nuls. J'ai beau vraiment chercher, je ne trouve rien à sauver dans cette intrigue qui est tellement indigente, dans tous les domaines, qu'on ne peut la qualifier ni de policière, ni de psychologique et encore moins de suspense.

Pas de rythme, sinon le tempo d'un vieux cinéaste, pas de direction d'acteurs, à tel point que les comédiens -ou plutôt les comédiennes car le film est un film de femmes- sont grotesques. Dans des seconds rôles à mourir de rire ou d'embarras, Marianne Basler en jeune retraitée d'Interpol et voisine de palier, Dominique Lavanant en psy ou Grace de Capitani en concierge sont assez pathétiques. Elles le doivent aussi à des dialogues terriblement mauvais (et qui ne sont pas signés Mocky).

Le film se déroule dans un immeuble, après l'enterrement d'un jeune époux. Deux jolies femmes, la veuve et une mystérieuse dame en rouge, se querellent et c'est à celle qui aura les postures les plus fausses, les textes les plus puérils. Le scénario de Mocky ne tient pas la route et sa réalisation est apathique.