The Running Gag

Il y a deux façons de considérer The Running Man :

Tout d'abord, au premier degré, on peut le prendre comme une offense, ou même une insulte envers le brillant roman du Maître Stephen King : en effet, ce qui était un livre d'anticipation aux enjeux dramatiques et au suspens absorbant, devient un bête show de gladiateurs futuristes. Mais la seconde manière est de le prendre pour ce qu'il est : un film d'action inventif, un peu comique et surtout très divertissant. On retrouve notre Schwarzy, toujours aussi mauvais comédien mais toujours aussi sympathique dans un film au design réussi, un soupçon kitsch et à l'identité remarquable. Malgré le nombre faramineux de clichés à son actif, le film garde une créativité plaisante, que ce soit dans son univers post-apocalyptique ou dans ses personnages hauts en couleurs. Le fait est de constater qu'on ne s'ennuie pas, et même si ce n'est pas vraiment l'adaptation attendue, on passe tout de même un bon moment grâce aux punchlines de notre autrichien préféré et à ses péripéties. De plus, il faut quand même avouer qu'au delà de l'aspect clownesque que peut revêtir le film, le scénario n'est finalement pas si stupide que ça, car en plus de nous amuser, il exploite des concepts de science-fiction et d'anticipation passionnants, même si l'on regrette un peu l'efficacité et la minutie de l'œuvre originale.