S.O.S panne de scénariste ! Comment relancer une franchise célèbre, mais aussi mal embarquée que Ghostbusters, notamment après son avant-dernière édition féminine. Les reboots n'en finissent plus de séduire les producteurs, j'avais même zappé celui-ci, alors que Matrix vient de sortir le sien. C'est bien d'une résurrection dont il s'agit, avec un casting juvénile façon Stranger Things. A travers le regard de jeunes ados ou enfants-génies prématurés, ce S.O.S fantômes est plutôt bien amené et divertissant, la dynamique d'introduction augurait une histoire des plus rafraichissante. On prend un malin plaisir à redécouvrir cet univers avec leur vision candide mais étonnamment perspicace. Malheureusement, le retour de l'ancien casting de retraités vient gâcher la fête, ils ont décidément trop vieilli, je préférais en garder un lointain souvenir, un retour dispensable même pour un passage de témoin. L'intrigue autour de Gozer et des deux chiens démons "le Cerbère de la porte et le Maitre des clefs", clef de voûte du premier opus est expédiée et rébarbative, le couple Sigourney Weaver / Rick Moranis était tellement plus drôle dans la version d'origine. Un des personnages qui aurait pu être intéressant était celui de JK Simmons, l'architecte du temple (conservé dans un cercueil sous vide?) mais trop rapidement sacrifié. On appréciera des effets spéciaux et des scènes d'actions au goût du jour, une Olivia Wilde (Gozer) au look Rockstar des années 80, ainsi que la bande son indémodable qui nous remet facilement dans l'ambiance.