Pré-scriptum: suite à la vision de Saw The Final Chapter, la note de Saw VI passe de 7/10 à 5/10.
Bon le gag est dans tous les autres avis, alors je zappe.
L'histoire: la saga Jigsaw continue malgré le fait qu'il soit bel et bien mort et enterré. Pourtant, le responsable d'une agence spécialisée dans les assurances médicales (et qui grugent les clients quand ils sont dans le besoin) se retrouve pris au piège que d'autres ont déjà vécu (ou survécu). A lui d'arriver en une heure jusqu'à sa famille et de se décider rapidement sans quoi les attaches qu'il a aux poignets et aux chevilles exploseront. Du coup, le voilà en train de subir plusieurs jeux sous les yeux d'autres personnes.
Pendant ce temps, le FBI continue d'enquêter sur les complices de Jigsaw, n'étant pas tout à fait persuadés qu'un des leurs a fait le coup.
Bon, on continue dans le même genre, y a pas menterie sur la marchandise. ;) Les scènes de torture sont, tout comme dans le précédent opus, plus longues et donc plus complaisantes. Je ne les ai pas trouvées insoutenables pour autant, mais j'ai une tolérance à ce genre de choses assez large. Ca reste quand même bien porté sur la tripaille avec une scène finale bien gore comme il faut.
Mais j'ai aimé ce Saw 6 comme les autres et attend la pièce finale du puzzle de cette série qui est à considérer comme une série télévisée mais avec les moyens du cinéma. A ce petit jeu, les scénaristes risquent gros parce que les opus 2 à 6 ne sont pas suffisamment intéressants pour valoir le coup seuls.
Le twist final du 6 est sympathique (mais les spectateurs les plus actifs l'auront peut-être deviné) mais ce qui m'a surtout plu, c'est cette attaque en règle contre le système de santé américain qui pourrait bien être le nôtre dans pas si longtemps.
Pour Saw 7 (renommé Saw 3D - sans je pense l'idée qu'on se marre en France pour ces titres-jeux de mots); il vient de sortir aujourd'hui aux USA pour Halloween. Wait & See donc.