mwé mwé mwé..
avant toute chose, il faut savoir que Wright a toujours su me toucher droit au coeur.
sans pretention aucune, il trouvait ce fabuleux juste milieu de traitement poussé et de references distillés au sein de ces metrages maitrisés par de nombreux plans ou sequences (les 2 aussi) ingenieux, ou simplement hyper creatif..
mais on en est arrivé là :
à Scott Pilgrim Vs The World.
là où la tendance prend le pas, et où les "soit disant geek" encensent un produit avant même sa sortie.
une attente incroyable (aidé par une promotion eclatante) pour finalement y voir le pot commun de reference que l'on connait depuis 20 ans..
hola, certains crieront au genie en entendant dès les 1eres secondes du film le theme chiptune de Zelda, des sons de Mario tres souvent, ainsi que des onomatopées eclairé par de gros eclairs epileptiques tout le long de cette d'histoire d'amour post adolescente incroyablement culcul la praline.
il faut admettre que visuellement il n'y a rien a redire, on sent toute la digestion de la culture passant par Dragon Ball à Akira (pour le trou dans la Lune) mais si facile en realité..
trop de reference tue les references, et Scott Pilgrim se trouve etre plus un melting pot de ceci qu'un film en lui même.
la tendance frappe ainsi..
par un Cera un peu tête à claque faisant s'extasier "les nouveaux geek" devant des combats rigolard pour reprendre le schema de dialogue inepte et mievre, puis recommencer en remplissant son quota de clichés amusant expres, parce qu'il ne faut certes pas oublier que tout ça c'est aussi fait pour rire..
avec la façon d'appuyer si forte dessus qu'il serait difficile de passer à côté de l'idée, hein.
la quete, ou plutôt, la Love Story tumultueuse de Scott se compte au gré "des ex de machin qui est sorti avec truc qui est le frere de l'ex de bidule" dans un univers fantasmatoire pour la Vox Populi se decouvrant soudainement une passion pour les geekeries à peine grossiere içi..
les "ex malefiques" tombent en piece de monnaies en faisant l'agreable bruit qu'Hollywood entend chaque jours depuis que la mode a su attraper les nostalgiques se touchant aux moindres hommage en 8 bits.
la forme est belle comme un Final Fantasy X-2 qui iconise une Yuna frigide (du bling bling quoi), mais le fond est vide comme la carapace d'un Koopa Troopa qui s'est fait ejecter.
(wé parce que moi aussi je peux faire des references faciles et en faire des metaphores bidons.. qui sait je suis peut etre un genie aussi.)