Dans Shrek1, l'idée était de se moquer des clichés de contes de fées bien-pensants à la Disney, en prenant un personnage principal en contradiction complète avec le prince charmant: au niveau du physique, bien sûr, mais surtout au niveau de l'attitude: Shrek était un anti-héros qui refusait de rentrer dans le jeu (sauver la princesse, se dépasser pour accomplir la quête, s'élever au dessus de ce qu'il est au début).
Malheureusement, tout ce discours gentiment subversif disparait dans Shrek 2: Shrek y est un héros comme les autres, motivé, courageux, classique. Ne reste que l'humour pétomane pour gamin de 4 ans et les blagues référencées (Matrix...) ultra-clichés.
Shrek 1 était une parodie des films de Disney les plus niaiseux, Shrek 2 est leur égal.