Après un départ intrigant (les départs sont souvent intrigants), le film se déroule à la vitesse d'un escargot traversant un champ de luzerne sans GPS. On a droit à deux niards aussi insupportables que mal dirigés. (en fait Gibson et Phoenix ne sont pas mieux dirigés). Les dialogues sont souvent pitoyables. Le rythme est aux abonnés absents. Mais le pire et sans doute le scénario, si le réal (qui est aussi le scénariste s'était documenté il aurait appris qu'une créature humanoïde (je dis bien humanoïde) ne peut pas être allergique à l'eau puisque son corps est lui-même composé de 66 % d'eau. Et puis qu'elle idée de venir envahir une planète composée de 72% d'eau (et en plus ils n'ont même pas emporté de parapluie). On passera aussi sur le fait que ces extraterrestres sont capables de prouesses en matière de voyage interstellaire mais sont incapables de venir à bout d'une porte en bois.! Et ça se termine par une scène hors-sol où l'extraterrestre veut faire bobo au petit garçon, mais heureusement Phénix était là avec sa batte de baseball fétiche. Du coup Gibson crie au miracle et ressort son habit de cureton de la naphtaline… (Au secours !). Alors que sauver ? Rien, rien, absolument rien.