Fassbender fait le Job

Admiratrice fervente de M. Fassbender, je ne pouvais que me précipiter le jour de sa sortie à la première séance dans un cinéma parisien. Armée de mon café je prends place dans la grande salle, je me met à l'aise pensant naïvement passer un moment cool avec Danny.
Le film débute ; je me dis pas mal, c'est bien monté, on te coupe les présentations c'est plutôt chouette parce que inattendu. Et puis une petite demie heure plus tard, toujours rien. C'est à dire un blabla incessant et une action inexistante.
Alors il faut savoir que je ne connais en rien Apple, Macintosh et tout le bastringue. Donc il se peut que pour les érudits ce film soit un chef d'œuvre, pour moi c'est un poncif ennuyeux! Alors ce gars la, Steve jobs, visiblement d'après Boyle c'est un homme plutôt infecte, imbu de sa personne et qui se prend pour Dieu. C'est peut être un des seuls trucs que j'ai appréciée, au moins on t'en fais pas un personnage tout lisse qui a le cœur sur la main (mais l'autre dans la poche, dewaere <3).
En ce qui concerne la réalisation, j'ai trouver ça sage, classique et soporifique.
Le FA qui annonçait quelque chose de psyché, entraînant et moderne, j'appelle ça de la fumisterie! En même temps, meilleure est la BA moins bon est le film (je n'en fais pas un principe mais j'ai maintes fois pu constater cette théorie).
Passons au jeu d'acteurs, fassbender inonde l'écran avec une palette d'émotions invisibles à l'œil nu, je ne veut pas trop m'avancer là dessus car peut être que Steve faisait parti de ces personnes qui malgré le feu qui bouillonnent en eux ne sont pas capables de l'exprimer, allez disons que c'est ça, pour excuser cette interprétation très platonique.
Winslet fait le job encore une fois, rien d'exceptionnel à mon sens.
Celui qui se démarque un poil, c'est seth rogen, c'est le seul, je dis bien le seul qui procure un petit peu d'émotions tant son personnage représente le "génie denigré" face au chef d'orchestre mégalo.
En sortant de la salle, j'avais tout de même le sale sentiment d'avoir regarder un biopic au rythme mortellement long, creux et franchement dispensable.