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Maybe you can drive my car
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Pina Menichelli était donc l'un des trois grandes diva du cinéma transalpin durant les années 1910-1920 (avec Lyda Borelli et Francesca Bertini). Il va sans dire qu'elles étaient toutes trois spécialisées dans le mélodrame.
C'est bien-sûr le cas de L'histoire d'une femme qui conte comment Pina Menichelli s'est retrouvée mortellement blessée par une arme à feu. Il s'agit donc d'une narration par flash-backs, ce qui est toujours peu commun à l'époque. Cependant les faits sont racontés par une confession écrite laissée par la victime avant qu'elle fut menée à l'hôpital et qui pose immédiatement pas mal de problèmes de crédibilités, de logiques et de cohérences. Ca pose surtout les limites d'une narration bien trop elliptique où les faits principaux doivent majoritairement tout aux cartons et très peu à la mise en scène. Ca donne donc beaucoup de scènes trop courtes qui laissent peu de temps pour que l'émotion et les dilemmes s'installent. Il est toutefois vraisemblable que la copie soit incomplète car il a y a de nombreuses coupes abruptes et plans fugaces qui ne sont pas en adéquation avec le rythme du film. Pas de quoi non plus expliquer certains trous du scénario pour le moins maladroit comme l'enfant de l'héroïne qui réapparait très artificiellement dans l'intrigue (et qui disparaît de nouveau très rapidement laissant une sous-intrigue en suspens !).
C'est un peu dommage car la réalisation avait les épaules pour tenir un peu plus la progression du film et des personnages. Elle est plutôt élégante avec une belle photographie, de jolis cadrages et des décors souvent bien conçues jouant beaucoup sur le vide. Par contre, le sens de l'espace est très brouillon et on a du mal à se repérer quand il y a des actions parallèles se déroulant dans des endroits proches.
Quant à l'interprétation, j'avoue ne pas avoir été si sensible au jeu de Pina Menichelli qui souffre d'un maquillage encore grossier.
Un peu décevant donc.
Créée
le 2 oct. 2016
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