... ou l'histoire d'une bonnasse qui débarque, injustement, dans un asile de bonnasses bien décidée à en sortir.
Heureusement, dès qu'elle se met à danser, son auditoire entre en transe vu qu'elle se crée un univers vidéo ludique dans lequel elle est amenée a défourailler, al Dante, pêle-mêle, des spectres samouraïs, des hordes de zombies nazis, des orcs belliqueux et même un dragon.
On en vient donc à penser (je suis doté d'un sens aiguisé de la deduction, j'avoue) que lorsqu'elle combat, elle "danse" en parallèle vachement bien, vu que certains en viennent même à pleurer en la regardant performer.
Ce pitch, que ne dénigrerais pas un enfant de 6/7 ans, me rappelle étrangement une nouvelle que j'avais moi-même écrite en CM1 dans la classe de Mr Ramey, mais bon passons outre ce plagiat scandaleux et laissez moi plutôt vous expliquer pourquoi le petit Zack est devenu grand.
Tout d'abord, ca y est enfin il s'est décidé a prendre ses histoires en main et à sortir son stylo plume, out, jusqu'au prochain tout du moins, les adaptations, certes brillantes, mais adaptations quand même.
Ensuite, c'est un artiste, graphiste, chorégraphe, metteur en scène, conteur, d'exception, sa réalisation est un pur régal pour qui s'est nourri, comme moi, d'une multitude de jeux vidéo et de films déviants, et pour qui sait manier un nunchaku en tutu (dites moi que vous aussi vous faites ça ...)
Enfin, son pré-générique, est tout simplement bluffant, et m'as mis une bonne grosse claque d'entrée.
Alors oui, SP pourrait facilement être pris pour une production ZUNE, mélange clipesques et exercice filmique foutraque exagéré (amis libérateurs, cette conspiration n'a pas de sens)... mais perso, je l'ai pris en pleine poire comme une réal de Kaufman (Lloyd pas Philippe) à qui on aurait filé plein de thunes pour mettre en image un rêve de gosse.
PS: +2 pour la bande son qui est tout simplement monstrueuse, composée intégralement de reprise, mention particulière a celles de Where is my mind et Search & Destroy ... whouaou ...