"Never explain, never complain", disait la défunte Elizabeth II... Un "tenet" (le mot veut dire "principe", selon Google) qui s'applique idéalement (surtout à l'auteur pour sa première moitié et au spectateur pour la seconde) aux parties prenantes d'une telle expérience cinématographique...
Qu'on est donc invité à ne recevoir au premier visionnage que comme une expérience sensorielle ; assez pauvre pour provoquer l'endormissement, hélas (je me permets de l'écrire, n'étant pas le corgi de la reine d'Angleterre).
La faute à un concept on ne peut plus bancal : non pas du saut dans le temps, mais de son parcours à rebours, qui s'applique aux être et aux choses via un appareil tenant plus du manège enchanté (on est -heureusement ?- dispensé de dire "tournicoti, tournicotons" pour s'en servir) que du "tourniquet" qu'il est "censé" être.
Ce qui fonctionnait dans Doctor Strange, un film qui avait la sagesse de ne pas mélanger les points de vue, ne fonctionne logiquement pas dans celui-ci...
Un deuxième visionnage inverserait-il ce jugement, comme le temps à l'issue du "tourniquet" ? On peut en douter, à en croire les Zébulons cinéphiles, qui n'ont pas trouvé d'autre illumination que celle des lampadaires (à l'époque où on les laissait allumés) hors des salles obscures..?
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