The Amazing Bulk par Casse-Bonbon

Bulk l’invincible est un film américain de super-héros sorti en 2012, réalisé par Lewis Schoenbrun. Pensé comme une parodie fauchée de Hulk, il repose presque entièrement sur des décors et éléments visuels issus de banques d’images en ligne. L’histoire suit Henry Howard, scientifique transformé en monstre violet après une expérience ratée, tandis qu’un général obsédé cherche à l’éradiquer. Quelques péripéties se succèdent dans un univers bricolé où images de synthèse bon marché et acteurs filmés sur fond vert tentent de coexister.

Les lacunes sont abyssales : scénario et direction d’acteurs inexistants, dialogues affligeants, imagerie d’une laideur stupéfiante, transitions indignes d’un logiciel amateur, cohérence atomisée, rythme chaotique, mise en scène réduite à un montage automatique de stock-shots, humour jamais maîtrisé, dramaturgie absente, univers graphique uniformément hideux. Le film semble assembler des fragments récupérés ici et là sans aucune logique artistique ou narrative, donnant naissance à un ensemble calamiteux où rien n’est rattrapable.

Le film s’est bâti une réputation de désastre intégral, souvent cité parmi les pires productions du genre. Cette célébrité infamante a certes attiré une petite communauté adepte du “so bad it’s good”, mais son impact se résume à cette fascination morbide pour les ratages spectaculaires. À moins de chercher volontairement un navet absolu, le visionnage n’a aucune valeur. Dix minutes suffisent pour comprendre que chaque seconde passée devant cette purge est une seconde perdue.