Pour ôter tout malentendu avant que je commence à dire du mal de The Duchess, sachez tout de même que, dans l'ensemble, le film m'a fait une bonne impression. Ok, les conditions dans lesquelles je l'ai vu n'étaient pas les meilleures : je digérais un brunch, je venais de me vautrer dans les escaliers du métro, j'avais le coccyx explosé, le poignet en vrac, et pour couronner le tout, je venais de me taper le tibia sur un siège de ciné pas rabattu... C'était un mauvais jour. Mais pourtant, j'allais voir Keira Knightley, que je trouve ravissante, et rien qu'a cette idée, j'étais passablement rétabli.
Et pourtant, je suis déçu. Bah oui, un peu quand même. C'est vrai quoi, dés qu'on se retrouve dans l'aristocratie du dix huitième siècle, on a l'impression de voir toujours les mêmes films. The Duchess, franchement, c'est pas bien différent de Deux soeurs pour un roi, pas bien différent de Marie-Antoinette, et de tous les films du même genre.
Vous prenez une nana anglaise dans une société ou la femme sert surtout à pondre des héritiers et à faire belle dans les salles de bal, vous lui collez un sacré caractère, une envie de ne pas se laisser bouffer par le système, vous lui collez un mari terrible et violent, des problèmes de procréation, une perruque pas possible et des robes magnifiques, et voilà, vous obtenez un film comme The Duchess.
Alors évidemment c'est une belle histoire, c'est une interprétation réussie, et je ne regrette pas d'être allé le voir. Mais quand même, j'avais mal au coccyx, et c'est bien connu que voir des films qui se ressemblent tous un peu, quand on a mal au coccyx, c'est vraiment pas ce qu'il y a de mieux...