What the hell are they doing behind the bathroom door? *

Je dédie ce billet d'humeur à qui de gauche, mais cependant je t'en déconseille vivement la lecture car tu me connais, je spoile avec violence.
Compte tenu du fait que le film n'est pas encore officiellement sorti en salle, une fois n'est pas coutume, je te mets en garde.


Hamearis Lucina


Je me disais bien aussi que quand même, je n'avais fait le rapprochement ni avec le Duc de Bourgogne, ni même avec le Roi Burgonde.

Fort en pomm' ahah

Mais ne finit-on pas par obtenir une réponse lorsque l'on se lance dans quelques recherches ? bref un joyeux drille – qui soit dit en passant à quelques goûts bien prononcés auxquels j'adhère et d'autres qui me laisse sur le carreau – m'avait parlé du film, montré la bande annonce et avais ajouté :

il est seulement disponible en version originale

, le dépit modulant un peu sa voix.

Qu'importe l'absence de sous titres ça sentais bon la relation basée sur la domination.

Point de Shibari au menu, c'est regrettable, mais la relation entre ces deux femmes a l'air bien bandante.
Oh pour bander il n'en faut pas tant que ça parfois… les bas "couture" par exemple. L'arrondit d'un mollet ainsi mis en valeur et le tour peut être joué.


Whodominatesit?


Telle est la question sinusoïdale…

The Duke of Burgundy nous raconte l'histoire de ce couple de femme où l'une domine l'autre. On pense d'abord, parce que je n'avais – et je n'ai toujours – pas lu le synopsis donc j'ignore s'il en dit plus ou pas, que nous avons affaire avec une femme qui vient faire le ménage chez cette autre femme qui se plait à la brimer et à la dominer.

A quatre pattes pour frotter, brosser, le tapis pendant que maitresse bouquine.

On se dit que fascinée par les connaissances de sa maitresse, l'élève joue aux femmes d'entretien pour le plaisir d'être humiliée et accéder à cette immense collection de lépidoptères.

Alors comme ça tu as oublié de nettoyer une de mes culottes à la main ?
Tu comptais la garder pour la renifler en cachette petite perverse.
Viens dans la salle d'eau, je vais te punir !

Et là le mystère demeure, cette égoïste a fermé la porte !

Tu pensais donc que tu allais suivre l'initiation de cette jeune femme. Oui mais voilà, passé le premier quart d'heure de film à l'érotisme fonctionnant à merveille sur votre serviteur, bien qu'ultra soft, que ne nous révèle-t-on pas ?
Tel est pris qui croyait prendre.

(with a strapless dildo?)

Une note manuscrite apparait !
Quoi des instructions ?
Alors comme ça c'est toi qui domine l'autre mais selon ses propres instructions ? Tu domines celle qui te domine.

Sympa.

Sympa, oui mais ce subterfuge révélé, l'intrigue perd un peu de sa saveur. Car celle qui se voit contrainte de dominer l'autre met de moins en moins de conviction dans son rôle.

Cynthia (c'est son prénom) est lasse de tout ça. Elle a surtout envie de se faire sucer l'abricot pendant des heures. Le couple traverse une crise au moment où Evelyn (c'est le prénom de l'autre) va bientôt fêter son anniversaire et souhaiterait obtenir quelque chose comme un couchage qui l'empêcherait de bouger, genre bien. Mais les délais de fabrication sont de huit semaines.

Ah bah on ne peut pas avoir la qualité du local avec la rapidité du low cost.

C'est alors que le coffre noir en bois sculpté est amené à sortir de sa retraite. Evelyn veut y dormir.
J'ai presqu'envie de parler du lien avec les Lucines, point de rapport avec Lucine de mythologie latine, quoique.

Cocon / coffre en bois… Devenir celle que l'autre exige, imagine, idéalise. Devenir meilleure.

Enfin Cynthia, maudissant Evelyn qui a ciré les bottes d'une autre – oui, cirer des bottes, on a vu des motifs moins futiles pour faire la gueule, sauf que là il s'agit d'un jeu particulier du couple, forcement ;) – décide de dominer pour de bon et voilà notre Evelyn toute déboussolée.

Le film s'installe dans un rythme lent et confortable.
La vie s'écoule, on murmure, le son incroyablement bas des films fournis sur ZT.com n'aide pas beaucoup dans ces moment-là…, le tempo est constant, piano piano.

Le générique d'ouverture parle de costumes et de lingerie. On a même droit à la présence du fournisseur de parfum, c'est dire. Mais si le générique s'attarde là-dessus c'est parce qu'il sera sans cesse question de mettre en valeur par une photo aux petits oignons, les bas, les tenues ou les culottes de Cynthia (et son cul, un peu, aussi) mais surtout cette incroyablecollectiondepapillons.

C'est de toute beauté

comme dirait l'autre.

Et malgré tout le soin et la forte ambiance érotisante, le film m'a laissé sur ma faim.
C'est une très bonne idée que de mettre en avant un couple lesbien, dans un monde sans la moindre trace d'homme, c'est plaisant de placer cette relation sous le jeu de la domination, cependant et malgré les tons chauds, tout ça m'a semblé un peu froid, figé, guindé.

Dommage.

Ah, j'ai bien failli oublier de te parler des séances de lectures / facesitting.

Franchement, le facesitting c'est sympa, non ?

xoxo

*on s'en doute hein, mais bordel, j'veux voir ça.

Créée

le 8 sept. 2025

Critique lue 856 fois

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Kenshin

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