Hugh "Wolverine" Jackman et Rachel "Stalingrad" Weisz. Ca commençait bien. Je partais avec de bons apriori, fan d'Aronofsky. Et puis est venue la peur, l'espace. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? C'est lent, c'est moche, ça se veut emphatique, c'est plat. J'ai été rassurée : un couple contemporain mais emprunt de quelque chose de non-identifiable qui en fait un tout plus grand et sans âge. Ca sent la belle histoire tragique. Oh tiens, on les retrouve mais ce ne sont plus eux, ils sont devenus les personnages du livre écrit par la femme du premier couple. Cool, j'aime bien les mises en abîme. Oh tiens, revoilà le Hugh chauve de l'espace dont on comprend que lui aussi est en couple... avec un arbre. Enfin je me comprends.
J'ai l'air de me moquer, comme ça. Parce que je retranscris mes impressions lors du premier visionnage mais les suivants ne peuvent être si dubitatifs et pris à la légère quand on a vu le reste. Et quand on a entendu ce thème entêtant tout au long du film qui te colle des frissons dès sa première apparition lors des visions suivantes.
Un peu déroutée au départ par l'absence des plans rapides et répétitifs qui font l'essence d'un "Pi" ou d'un "Requiem for a Dream", un peu amusée par les effets spéciaux et spatiaux horribles... j'ai oublié et j'ai compris, alors que défilaient le générique et la musique dans le top des BO les plus chialantes que j'ai entendues, qu'Aronofsky n'avait plus besoin de gimmicks pour en imposer grave.