Un Ouest plus cruel que sauvage

The Homesman est adapté d'un roman qui intéressa en son temps Paul Newman, finalement c'est un autre acteur qui le portera à l'écran.

Comme pour son précédent film c'est Luc Besson qui est l'un des producteurs, Tommy Lee Jones se retrouve devant et derrière la caméra en tournant ce film solide sur le mode western mais d'une façon plus crue que ce que l'on voit d'ordinaire.
L'Ouest sauvage est extrêmement rude et sans doute proche de ce qu'ont vécu les colons qui décidèrent de s'installer dans des contrées peu hospitalières, à tel point que certaines femmes vont en perdre la raison (il faut dire que parfois elles ont des maris particulièrement méprisants).
C'est l'histoire de ce film qui verra un convoi traverser des territoires pour ramener à "la civilisation" ses femmes perdues, convoi dirigé par une femme jouée par Hilary Swank qui incarne à la fois une personne pleine de poigne et en même temps fragile à cause de sa solitude, elle est secondée par un homme bourru joué par Tommy Lee Jones lui-même.

C'est du bon cinéma, mais ce n'est pas gai même la dernière image se termine sur une touche d'amertume. C'est très bien interprété, c'est bien réalisé peut-être qu'il manque juste le souffle nécessaire pour en faire un véritable grand film.