The House of Yes par pierrick_D_

A Thanksgiving,un jeune homme se rend dans la grande demeure de sa famille pour présenter à celle-ci sa fiancée.Mais ça ne va pas bien se passer car les habitants de la maison sont plus que bizarres.Il y a la mère,complètement à l'ouest,le jeune frère,un obsédé qui ne pense qu'à choper sa future belle-soeur,et surtout la soeur jumelle,une folle furieuse fraîchement libérée d'un hôpital psychiatrique,qui a pendant des années entretenu avec son frangin une liaison incestueuse qu'elle ne demande qu'à réactiver.Ce pitoyable exercice de mauvais théâtre filmé ressemble à du Tennessee Williams dégénéré.L'idée de base était intéressante mais c'est tellement mal foutu que rien ne fonctionne.La mise en scène est statique et sans énergie,et l'image est dégueu pour faire film d'auteur.Quant aux personnages,on ne s'y intéresse pas un instant,tant ils sont excessifs et tant leurs dialogues sont prétentieux et mal écrits.Ca se voudrait transgressif et tragique,ça n'est que sinistre et ridicule.Circonstance aggravante,on a rassemblé pour l'occasion la lie des acteurs américains.La très moche Tori Spelling,qui eut son heure de gloire en tant que vedette de série télé,semble ne devoir son engagement qu'au fait que son père est producteur du film.Mais la palme de l'incompétence crasse revient sans conteste à l'insupportable Parker Posey,l'égérie du cinéma indé amerloque,qui minaude et surjoue la folie dans ce qui parait être une sorte d'imitation de Vivien Leigh dans "Un tramway nommé Désir".Sur le même sujet,mieux vaut voir le superbe "Gémeaux",film argentin d'Albertina Carri,plutôt que ce calamiteux numéro d'épate-couillons.