Au delà du récit qui ne m'a pas intéressé une seule seconde, c'est un film qui tutoie les cimes.

Qualités techniques et visuelles, science d'un montage effréné mais jamais confus, écriture d'une précision redoutable, photographe cotonneuse, en opposition à la distance clinique prise par le récit, musique tantôt quasi avant-gardiste, tantôt profondément mélancolique... toute l'élaboration du film se mue en véritable leçon de cinéma, accompagné d'un casting pas forcément prestigieux, mais en osmose parfaite avec le sujet. Jesse Eisenberg EST Mark Zuckerberg.

David Fincher, accompagné de Sorking au scénario, réussit le tour de force de rendre accrocheur et captivant un fait divers au départ parfaitement inintéressant, même s'il s'égare par moments un peu longuement dans ces histoires de procès.

The Social Network nous permet aussi de constater, une fois de plus, que Fincher est, à peu de choses près, l'homme d'un film réussi sur deux (son précédent étant une abomination absolue).
Colqhoun
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le 25 oct. 2010

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