le 5 juil. 2025
Skam
Solange Cicurel a ici une démarche intéressante mais surtout importante : dénoncer le harcèlement scolaire avec un sujet qui frappe immédiatement : le suicide. Et ce n'est pas un spoil puisque nous...
TKT confond l’école comme milieu et l’exercice d’application tel qu’on l’y pratique, au point de subordonner chacune de ses scènes à l’illustration d’une thèse – le harcèlement est puni par la loi et laisse des séquelles pour les victimes comme pour les coupables – laborieusement défendue. Soit une énumération de tous les signaux faibles puis forts, un rassemblement de tous les points de vue, une construction opportuniste du scénario qui ne se sert du fantôme que comme d’un prétexte par lequel créer un suspense sur les circonstances entourant l’accident (procédé ô combien artificiel, et moralement contestable), une façon culpabilisante de mettre en scène la culpabilité. On sort du visionnage éreintés non par le film lui-même mais par ses démonstrations appuyées certes nécessaires à l’état de campagne de sensibilisation (prix Non au harcèlement) mais insuffisantes pour faire œuvre de cinéma. Restent d’excellents acteurs, mention spéciale à la regrettée Émilie Dequenne dont la seule présence à l’écran figure malgré elle le spectre d’une vie volée.
Créée
le 23 sept. 2025
Critique lue 90 fois
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