Transformers 2 - La Revanche par T_wallace
Il aurait du entrer de plain-pied dans la liste des films cultes à l'envers, avec ses répliques stupides, ses gags puérils, sa réalisation tape-à-l'oeil parfois jusqu'au grotesque, son scénario incohérent et précipité.
Il aurait pu concourir dans la catégorie "mauvais gout et sociologie débilitante" pour son chapitre interminable dans les couloirs de la fac, où Sam trouve le moyen de se faire violer par un robot, de croiser environ 250 bimbos pendant que sa mère fume un cal qui passe de travers, de détruire la moitié du campus, etc.
Manque de pot, cette longue introduction plutôt lourdingue n'a que pour stricte utilité de renforcer la tension dramatique d'une scène qui restera à mes yeux comme une des meilleurs du cinéma de science-fiction et d'action de ces dix dernières années, à savoir le combat d'Optimus prime contre les Decepticons dans la forêt.
Certes, cela ne sauve pas un film, mais cela renforce l'idée qu'on se trouve malgré tous ses excès devant un réalisateur au talent graphique indéniable, aussi doué pour réaliser ses films à base d'onomatopées ("là, j'aimerais que ça fasse "pfiouuuuu", et ensuite un gros "kaboom" quand l'avion s'écrase en vidant son canon mitrailleur, "tatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatatataaaaaa" !") qu'il manque d'humilité et de pertinence pour la mise en scène des personnages.