Un été de porcelaine !
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Contemplation du rien, et en dire qu'il y a tout.
Le film est chiant, c'est un peu comme cette mamie à l'arrêt de bus qui commence par vous parler météo pour finir par vous raconter ses problèmes d'oignon. Vous n'en avez rien à carrer mais vous êtes coincé.
D'un ennui complet, on ne peut que bailler, en regardant la beauferie de cette génération de chaudasse, avec une mère plus romantique et une fille rebelle: quoi elle se fait sauter et pas moi?
Vincent qui endosse -ô surprise- le rôle d'un pauvre mec qui galère avec les nanas.
Tout est cliché, le gentil mec qui se fait marcher dessus, le méchant loser qui a "plus" de succès, la mère paumé et qui cherche à faire déguerpir son sentiment de solitude en voyant sa fille partir, et enfin la fille qui fait "ouais chui une meuf badass je me fous de tout" mais qui en fait est fragile (et accessoirement plus smart que sa daronne).
Aucune pitié pour ces personnages qui ont la fâcheuse tendance soit à faire dormir soit à mettre mal à l'aise. TFaçon ils s'ennuient autant que nous dans ce cadre de vie pourrave, ou la boite de nuit à l'air aussi trippante qu'une partie de Ramy à la maison de retraite les opalines un dimanche midi.
Les enjeux du films sont palpitants, profonds et sombre et alors là j'allais faire une comparaison bien degueu, mais je crois que les épaules de la grosse beauf me vont trop bien, c'est dangereux pour mon image et puis j'ai pas envie d'avoir la LGBT au cul.
Créée
le 26 août 2016
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