La star, c'est Brando

J'ai regardé ce film parce qu'il est estampillé "Classique". Au final, c'est vraiment un bon film, mais...
L'histoire est presque compliquée, et les relations entre les personnages, encore plus. C'est d'ailleurs toute la richesse du film, grâce aux interprétations des trois personnages principaux. Tout est fondé sur un rapport amour/haine presque fusionnel, un amour passionnel entre Brando et sa femme, une attirance violente entre Brando et Leigh, un amour fraternel envahissant entre Leigh et sa sœur (la femme de Brando, donc), qui vient squatter chez ce couple pour on ne sait trop quel raison au début.
L'intrigue ne casse donc pas trois pattes à un canard, mais l'intensité des débats, elle, a du mérite. Évidemment, Brando le rebelle se révèle dans ce film (c'est ce que retiendra l'Histoire) : il est beau, il transpire le mâle, il est brutal mais sexy façon 1950's. Il illumine tellement le film que lorsqu'il n'est pas là, on s'emmerde. Parce qu'en fait, le personnage central ce n'est même pas lui, mais sa belle-sœur, incarnée par Vivien Leigh.
J'ai rien contre Vivien Leigh, mais son personnage dans Autant en emporte le vent est déjà super casse-pied, et alors là on atteint des sommets. Enfin personnellement au bout d'une demie-heure j'avais envie de la baffer avec ses airs précieux, ses dialogues à rallonge et les caisses qu'elle rajoute. Seulement c'est le personnage qui est ainsi et ce n'est pas Leigh qui massacre le film... Dommage, pour moi ce personnage a tout plombé. Ses hésitations amoureuses sont vraiment dignes de Twilight et en plus elle fout tout par terre à la fin du film.
Mais Brando, donc, est remarquable d'aisance et de beauté. Chaque fille bavera lorsqu'il imite le MEOOW d'un chat face à Leigh.

Un tramway nommé Désir, un film à voir si on en a l'occasion pour la qualité de l'interprétation.