Un voyage de rose par Léo Iurillo
Le film est touchant, car on sent la nostalgie d’un temps passé, la nostalgie de la vieillesse. On imagine le caractère bien trempé de la dame, ses révoltes, qui se sont un peu effacées. C’est aussi la rencontre de deux mondes : Willy Ronis que l’on sait éduqué et Rose Zehner, ancienne ouvrière. On voit le plaisir de leur rencontre mais on sent également la gêne et la difficulté de trouver un sujet de conversation, qui n’a surement pas été aidé par la présence de la caméra. Le seul défaut que je trouverai à ce documentaire est la présent trop important que s’est donné le réalisateur et notamment son égo-trip de fin dans le train de retour qui n’ajoutait rien d’intéressant, au contraire. En voulant justifier le titre de son film, il a rendu la fin assez lourde. C’est dommage.