le 27 mars 2014
The Odd Shooter
Je pensais qu'avec Love exposure, j'avais vu un bel aspect du côté déjanté et décalé de Sono Sion, réalisateur que j'apprécie de plus en plus. Malgré le synopsys de Why don't you play in hell, qui...
Si Sono Sion ne cache pas la dimension personnelle de ce film (basé sur un scénario qu'il a écrit dans les années 90, et avec beaucoup de lui dans le personnage principal), on y retrouve surtout des trucs déjà présent dans d'autres de ses films (C'est à dire, si je me base sur ce que j'ai déjà vu, dans Suicide Club ou Tokyo Tribe)
Evidemment, il y a ce ton décalé, souvent drôle, où l'ironie est toujours présente, mais où on sent, aussi, un vrai attachement pour ses personnages, une sensibilité qui est, elle, sans ironie. Il y a cette importance de la culture populaire, et notamment dans ce qu'elle a de moins glorieux (cette pub pour le dentifrice, nœud du film comme l'était le groupe de J-pop de Suicide Club), et tant pis si des éléments du films rappellent, de fait, un peu trop Kill Bill...
Mais il y a aussi, et c'est plus gênant, cette impression que Sono Sion peine à embrayer sur une intrigue, voire à construire celle-ci au-delà de son postulat et de l'envie de faire vivre ses personnages (Il faut dire qu'on en a là une sacrée galerie, pas piquée des vers).
Bref, on attend un peu en milieu de métrage que ce qui nous est annoncé arrive, mais au moins, à ce niveau, le dernier acte assure, avec un jeu de massacre délirant (un peu trop de gerbe de sang en CGI à mon goût, mais bon).
Et puis c'est un film en forme de déclaration d'amour au cinéma, à ce processus absurde, imbécile, périlleux, aussi exaltant que déprimant qu'est la création d'un film, et ça, c'est toujours bien. On pense pas mal aussi au Cecil B. Demented de John Waters, pour ce gang de cinéastes aussi perchés que prêts à tout.
( Et sinon, Fumi Nikaidô est ultra choupinette)
Créée
le 17 nov. 2025
Critique lue 2 fois
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