Abzultions

En 2012, Journey avait fait l'effet d'une bombe. Beau, contemplatif,poétique, il avait remporté le cœur de bien des joueurs qui en avaient fait l'un des, si ce n'est le jeu de l'année.

4 ans plus tard, Matt Nava, directeur artistique du titre, a quitté Thatgamecompany et lancé son propre studio. Avec son équipe, il nous propose donc Abzû. Un jeu lui aussi beau,contemplatif et poétique qui dès lors n'échappe pas à la comparaison avec son illustre aïeul.

Abzû c'est donc un genre de Journey sous la mer. On y est de la même façon plongé directement dans le récit, sans un mot, tout juste un petit tutoriel. Des les premières minutes force est de constaté que l'océan est plus vivant que le désert (sans dec !). ça grouille de partout, le jeu affichant des centaines de poissons bigarrés à l'écran. La très belle partition musicale magnifie ce sentiment magique de découverte.

En revanche pas de multi, pas de compagnon muet qui nous accompagne dans cette aventure et c'est bien dommage car c'était une des plus grande réussite de Journey. Comme autre point négatif je noterai également la grande redondance dans la structure des niveaux et de leurs "énigmes" tellement simples qu'elle méritent leurs guillemets.

Abzû c'est donc deux petites heures un peu en deça de l'expérience Journey, mais le jeu est malgré tout un festin pour les yeux e les oreilles a tester sans crainte surtout à son petit prix.