Car Alex Kidd est un de ces jeux made in Sega où l’inertie est reine, et il va sans doute vous falloir un moment avant de vous habituer aux contrôles. On peste pas mal pendant les premières heures de jeu contre ce gamin à rouflaquettes qui refuse de s’arrêter lorsqu’on le lui demande, mais plus on passe de temps avec lui et plus le gameplay se laisse apprivoiser.
Par contre le jeu reste extraordinairement dur, car il est plutôt long pour l’époque, et ne propose pas de continue. Enfin si, il y a bien moyen d’en acheter avec l’argent que l’on récolte dans le jeu, mais ça ressemble davantage à un cheat code qu’autre chose (d’autant que la procédure n’est pas expliquée dans le manuel).
Cela étant il faut reconnaître que le jeu est fun, que l’on progresse de manière régulière, et que du coup à chaque game over on se dit qu’il va nous être possible de faire mieux que la dernière fois.
Un petit bémol en ce qui concerne les boss, jouer à pierre-feuille-ciseaux avec eux ça ne m’a pas vraiment amusé. En gros il faut noter sur une feuille leurs premiers choix (qui sont toujours identiques) pour pouvoir y faire face la fois suivante en cas de défaite. Par contre ça ne sera qu’à la partie suivante, parce que si on se bat deux fois de suite contre le même boss ses choix changent.
Autre (énorme) bémol concernant le château du méchant : c’est genre le quatorzième niveau, on n’a plus beaucoup de vies, et on arrive dans un truc hyper difficile et hyper long, c’est franchement abusé. Dans un jeu où les continues sont inexistants (ou limités si on se sert du fameux code), les pics de difficulté tardifs c’est toujours une mauvaise idée (coucou les Tortues Ninja !).
Mais globalement cet Alex Kidd reste une bonne pioche, qui vous fournira une dose de plate-forme sympathique sur la console 8-bits de Sega.
14/20
PS : Et au diable la Master System et son bouton de pause sur la console ! On a régulièrement besoin d’ouvrir l’inventaire dans Alex Kidd, et franchement c’est pas pratique pour deux ronds…