Assassin's Creed par Cinemaniaque
Tout était présent dès le départ : un expert en assassinat, un décor médiéval qui claque, un gameplay instinctif, un haut taux de réussite visuelle dans les décors…Alors que s’est-il passé ? Pourquoi Assassin’s Creed est raté ?
Bon d’accord, « raté » est un peu fort au vu de ses qualités précitées, mais un aspect extérieur ne fait pas un jeu. Il faut un scénario solide, ce que n’a pas AC : répétitif, prévisible et très vite limité (trois villes, pas plus), le récit s’embrouille dès le départ avec son alternance de passé (sympa au demeurant) et présent (vachement chiant et inutile de surcroît), qui ne fait qu’alourdir l’ensemble déjà pas très fin à la base. Parce qu’il fait du sur place, pour ne pas dire qu’il tourne en rond, le script amène le joueur peu patient (votre serviteur) à en avoir rapidement marre de sauver ces cons de citoyens ingrats, de piquer une feuille de papier à un paranoïaque de bas étage et de se bastonner à coup de machette avec des gardes pas très malins. Espionner, frapper, dépouiller, quelle originalité pour un assassin surdoué ! Et le côté Spiderman devenant rapidement redondant, bonjour…
La surprise est donc énorme pour moi, non pas tant au niveau du jeu qu’au niveau de l’engouement qu’il a suscité à sa sortie ; oui, et alors ? Beaucoup de bruit pour rien…