Assassin's Creed
6.7
Assassin's Creed

Jeu de Ubisoft Montréal et Ubisoft (2007PC)

Fan de saga en tout genre, j'ai tout de même longtemps attendu pour commencer Assassin's Creed. Pas par manque d'attrait à l'univers, simplement car je n'en ai jamais eu l'occasion avant.


Un été, alors que je me reposais avec un de mes amis autour d'une petite bière, la discussion dériva sur le jeu. Grand fan de la saga, mon ami m'explique un peu le scénario, l'univers et le type de jeu auquel nous avons à faire ici. Celui-ci attise vivement ma curiosité et je décide d'acheter les quatre premiers Assassin's Creed sortis par Ubisoft dès mon retour chez moi. Grâce à leur "ancienneté", j'arrive à les avoir pour un prix plus que correct.


Quelques jours plus tard, le fameux sésame arrive, le colis contenant les jeux. Je ne m'attarde pas et je commence directement le premier.


Vous devez alors percevoir le degré d'excitation qui s'empare de moi lorsque je commence le premier opus de cette saga, cette impression de faire le premier pas sur une couverture de neige encore vierge. Cette excitation ne fût pas bien longue.


Certes, je suis assez touchée par les graphiques de ce monde ouvert (bien qu'assez restreint au final) et des différentes villes du jeu (environ six il me semble), certes, l'univers est prenant et pour cause, nous voilà plongé à l'époque des templiers, dans cette atmosphère médiévale réussi, certes, le scénario est original, jonglant entre des périodes au présent et des périodes au passé... Mais tout cela n'arrive pas à cacher totalement un jeu creux de par ses nombreuses actions répétitives.


En effet, lorsque nous rentrons dans la première ville, nous ne pouvons qu'être pris dans l'histoire, amené à faire différentes missions, débloqué différents points de vue en haut de grandes tours, sauvé des citoyens de méchants gardes venus là pour les embêter, jusqu'à la mission dite de "l'assassinat", où nous devons tuer l'homme que nous traquons depuis le début dans cette ville. C'est sans doute la partie la plus intéressante et la moins répétitive de toutes.


Dès que nous avons fini cette première ville, les défauts s'enchaînent : les missions sont toujours les mêmes, et vas-y que je vole une lettre, et vas-y que j'espionne quelqu'un, et vas-y que je tue des gardes ou archers... ; les habitants sont de plus en plus chiants, surtout les fous et les mendiants qui ne te lâchent pas les baskets même quand tu essayes d'être discret (c'est censé apporter de la difficulté ? C'est plus rageant qu'autre chose) ; les attaques sont mal foutues, j'utilise toujours les mêmes car les autres sont plutôt difficiles à réaliser, je n'appuyais jamais sur le clic gauche de la souris au bon moment ; les gardes me saoulent, ils me poursuivent parfois sans grande raison apparente et je dois courir pendant cinq minutes dans la ville avant de pouvoir leur échapper ; même le scénario devient répétitif car il faut tuer un méchant vilain, qui en fait n'est pas tant que ça un méchant vilain... Sans compter, les objectifs annexes comme la récolte des drapeaux difficiles à trouver ou le secours des citoyens de plus en plus énervant.


Et puis il y a ce boss final un peu what the fuck, où je me rends compte qu'il me suffit de tourner 3 heures avec lui à ma poursuite pour reprendre toute ma vie. Par contre, la fin présage un deuxième opus différent et cela me plaît.


Au final, malgré les répétitions de missions qui m'ont tout de même fait arrêter le jeu durant plus de 6 mois, j'ai apprécié l'univers et le scénario et je compte bien continuer les autres jeux que j'ai achetés. Je ne compte pas m'arrêter sachant que les jeux suivants ont l'air plutôt pas mal et surtout que le scénario et quand même accrochant au final...

ArianeBertaud
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le 6 juin 2016

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ArianeBertaud

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