Week-end à Rome

Assassin's Creed, premier du nom, c'était un jeu assez sympathique par son concept : on arrive dans une ville, on enquête sur quelqu'un, on l'assassine et on échappe à tous les gardes qui veulent nous étriper. Le gros point fort étant l'univers, parce que c'est pas dans tous les jeux qu'on peut faire du parkour sur les toits d'Acre. Mais vers la fin, il tirait sur la longueur, la faute justement au concept, trop rigide.

Le deuxième opus change la donne : on prend une époque encore plus forte en win (Mamma mia, l'Italie en pleine Renaissance), et au lieu de coller au schéma enquête-enquête-enquête-assassinat, on propose des missions plus variées : trouvez un moyen de vous introduire dans une forteresse, assassinez les gardes et ouvrez les portes, par exemple. Le scénario est fortement amélioré, avec des personnages secondaires plus importants, comme un certain Leonardo da Vinci, qui améliorera votre arsenal,.

Parlons-en, justement, de cet arsenal. Les armes sont plus variées, notamment une deuxième lame secrète, une lame empoisonnée ou des fumigènes, ce qui diversifie les façons possibles d'aborder une mission. Le gameplay reste globalement le même, avec quelques modifications bienvenues. Au lieu d'une barre de vie qui se remplit au cours du temps (qui permettait de sauter de 20 mètres de haut et sautiller comme si de rien n'était 10 secondes plus tard), on doit se soigner grâce à des médecins ou des remèdes. Ce qui, au final, diminue grandement la difficulté, puisque les remèdes vous soignent instantanément, et que vous pouvez en porter jusqu'à 15, ce qui fait que je ne suis pas mort une seule fois lors d'un combat contre des gardes.
Remèdes et munitions doivent êtres achetés, c'est une des grandes nouveautés. Votre principale source d'argent est une ville, à améliorer et à rénover. Cependant, à partir de la moitié du jeu, on a l'impression de jouer avec un cheat argent infini, cela ne fait donc aucune différence.
De même, à part les glyphes, le jeu manque cruellement de quêtes annexes, et qu'on ne me parle pas des plumes ou je vais m'énerver. À la fin du jeu, on a tout simplement rien à faire.

Enfin bon, je critique, je critique, mais au final je mets 8, pour la mise en scène du jeu. L'ambiance a un certain cachet, et quelques moments assez épiques. Au final, le seul intérêt du 1, pour moi, c'est qu'il permet de jouer au 2.