Assassin's Creed: Revelations
6.4
Assassin's Creed: Revelations

Jeu de Ubisoft Montréal et Ubisoft (2011PlayStation 3)

AC premier du nom : un calvaire sans nom...
Après l'avoir rushé pendant un temps, la répétition de l'ensemble a eu raison de ma passion pour le contexte historique, la technique, le gameplay et l'histoire... mais j'ai fini par y revenir pour achever mon parcours, dans la douleur... 5/10

AC II : un bonheur sans nom...
Plus riche, plus varié, plus beau, plus prenant... tous les superlatifs peuvent y passer... j'ai adoré le nouveau contexte historique (avoir visité Florence quelques semaines avant a sûrement aidé), le personnage d'Ezio, son histoire... un platine à la clef, c'est dire ma passion pour ce jeu... 9/10

AC II : Brotherhood : suite directe du II, je m'y suis plongé à coeur perdu... le jeu est bon parce qu'il reprend la formule du II que j'avais adoré... MAIS... l'originalité n'était plus là... et au final, on enchaine les missions pour découvrir une histoire surgonflée, étirée au possible pour couvrir la durée de vie... un bon jeu, un excellent jeu, mais un profond sentiment d'add-on ou encore de "tout ça pour ça ?"... 7/10

AC II : Revelations : on reprend les mêmes et on recommence... la critique est essentiellement la même que pour l'opus précédent... le sentiment d'avoir une histoire prétexte à nous donner de biens maigres informations sur la franchise... Ubisoft a crée une nouvelle formule : l'add-on stand alone de luxe...
Mais les faibles nouveautés, marquées au final par le retour de quelques éléments issus des précédents volumes au point de constituer l'apothéose du mix ultime, sont compensées par:

- la richesse de Constantinople, ses quartiers, ses couleurs, son ambiance;
- Ezio, personnage riche et bien travaillé, qui vieillit, chose rare dans un jeu (le seul exemple que j'ai en tête est Snake dans MGS 4), qui change de perspective... quel changement depuis le gamin vengeur d'AC II;
- les quelques passages dans la Black Room qui permettent d'en apprendre plus sur le passé de Desmond, au travers de salles évoquant Portal, sans le gameplay qui est particulièrement atroce...
- les maigres révélations de la fin;
- le retour d'Altaïr.

Au final, Ubisoft sait mener sa franchise : créer un sentiment de dépendance qui force à acheter les épisodes pour en savoir plus, pour avancer dans l'histoire...

J'ai bien aimé Revelations : on y apprend quelques petites chose, on y découvre un personnage attachant qui vieillit, qui passe le relai, on en termine donc avec Altaïr et Ezio de bien belle manière et il était inconcevable pour moi de manquer ça... Mais l'effet Olive & Tom visant à diluer à l'envie l'histoire générale commence à peser, la metahistoire de Desmond n'évoluant presque pas !!

Dès lors le cycle étant terminé, le AC III a intérêt de renouveler la donne, car le risque est grand d'en rester là... parce que les promesses de Desmond à la fin de cet épisode risque de rester vaines...





Ps : sur le multi, je commence à m'y mettre... peut-être une mise à jour de la critique en vue, mais, même s'il semble aussi bon, voir meilleur que celui de Brotherhood, je ne compte pas m'y investir plus que ça, l'essentiel étant pour moi le solo...
Gamay
7
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le 29 janv. 2012

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Gamay

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